Marseille, Jules Supervielle, 1927
->Poète du début du XXème siècle.
Poème tiré du recueil "Débarcadères" écrit en 1927.
Le titre du Recueil annonce le thème principal: La mer.
=> Eloge de la ville en montrant ses qualités.
=> Quelles sont les qualités que le poète attribue à la ville?
I/ Une ville animée
-"Mâts qui disputent les passants" (v2), "Lumière se mêle à la conversation" (v8) => Gens parlent
-"Verres, tasses, seaux..." (v6) et "bruit de chaises" (v7) et "tramways, cafés..."=> Ville bruyante
-"Reste donc un peu tranquille" (v16) => Ville très animée
-Poème constitué de vers libres ce qui montre une liberté, c'est au lecteur d'animer la lecture
-"Beau rendez vous des vivants" (v4) => Présence humaine et elle est terme d'animation
-Les cafés enfantent hommes et femmes" (v5) => enfanter est terme de naissance (bruit, cris pleurs de l'enfant)
II/Ville vivante
-"Tramways avec pattes crustacées" (v3) => Tramwyas est vivant.
-"Marseille sortie de la mer" (v1) comme la Vénus
-"Ici le soleil pense" et "la Lune est un singe" => Personnification (soleil vivant ainsi que la Lune) : Le Jour est Sérieux (pensée) et la nuit est folle (singe)
-Le poète tutoie le poème, la ville: "écoute moi, je t'en prie" => Présence de la 2ème p. singulier
-"Reste donc un peu tranquille" => Ville bouge beaucoup (v16)
-"Ô toi" => Eloge (v17), prière à la ville: "je t'en prie" => Ville compréhensible, humaine.
-"Te parler avec douceur" -> Ville que le poète apprécie, il lui comme s'ils étaient ensemble, proches.
Supervielle attribue à la ville de Marseille un coté joyeux, c'est une ville animée que l'on pourrait croire vivante.